Justine-2 L’Esthéticienne

Le lendemain, Justine se réveilla toute courbaturée. Ses cuisses lui faisait un peu mal. Quand elle fut lavée et habillée, Léa lui donna une enveloppe, avec une adresse inscrite dessus.
— Va à cette adresse, donne l’enveloppe, et on s’occupera de toi. Surtout, laisse toi faire ou je te punirai. Puis elle l’embrassa avec tendresse sur la bouche, réveillant le désir de Justine.
— Va vite, je t’attends.

Justine marcha jusqu’au métro le plus proche, retenant un gémissement chaque fois que ses cuisses se frottaient l’une l’autre. Elle n’osa pas s’asseoir dans le métro, de peur que tout le monde voie les deux pointillés violacés sous sa mini-jupe, que Léa lui avait dit de mettre. Elle pensa qu’elle devrait s’entraîner à écarter mieux les jambes, ou demander à Léa de les attacher la prochaine fois, rougissant à cette pensée.

La façade de la petite officine ne payait pas de mine. C’était pourtant la bonne adresse. Elle poussa la porte et entra. L’intérieur était propre et luxueux, beaucoup plus vaste que la façade ne le laissait penser. Une femme élégante était derrière la banque d’accueil.
— Puis-je vous être utile, mademoiselle ?
— Oui répondit Justine, en tendant son enveloppe.
Elle parcouru l’enveloppe rapidement.
— Je vois. Vous venez pour Maud. Je vais vous conduire à son cabinet. Si vous voulez bien me suivre...
Elle fit entrer Justine dans une petite pièce, meublée d’un tabouret et d’un table d’examen avec repose-pieds et repose-bras.
— Déshabillez vous complètement et installez vous sur la table, je préviens Maud.
Elle sortit en laissant la porte ouverte. Gênée, Justine ôta sa jupe, son corsage et ses souliers. Elle hésita, puis enleva aussi son string et s’allongea sur la table, les jambes serrées. Maud entra sans un bruit. C’était une jolie jeune femme aux cheveux noirs, au teint mat, mince et svelte, un peu plus grande que Justine.
— Bonjour, mademoiselle.

Allongez vous sur le ventre.
Elle lui examina soigneusement le dos, mais ne trouva aucun poil à ôter. Les jambes, les bras et les aisselles étaient également lisses.
— Mettez vous sur le dos et posez vos pieds sur les repose-pieds.
Honteuse, Justine s’exécuta, dévoilant son sexe ainsi que les cicatrices laissée par le serre-tête. Maud les effleura du doigt.
— C’est tout récent. Je ferais attention de ne pas y mettre de cire. La prochaine fois, écartez mieux vos jambes...
Justine se sentit rougir jusqu’à la racine des cheveux. Comment savait-elle ça? Léa avait dû lui écrire dans la lettre! Avec autorité, Maud lui attacha les pieds sur le repose-pied avec les sangles. Avant que Justine n’ai pu faire un geste, elle lui attacha les bras de la même manière. Justine, immobilisée, protesta :
— Ce n’est pas la peine de m’attacher les bras, s’il vous plaît, détachez-moi !
— Laissez vous faire : c’est pour éviter les mouvements réflexes qui pourraient vous faire mal.
Maud pris dans un récipient posé sur un réchaud une boule de pâte, la pétrit dans ses mains et commença à la rouler sur le ventre de Justine, en partant du nombril vers le pubis. Justine protesta encore pour se faire détacher et, quand la pâte atteignit sa toison et déracinait ses poils, elle poussa un petit cri. Maud s’arrêta.
— Ne soyez pas douillette et ne criez pas comme ça, vous me faites sursauter et je risque de vous faire mal.
— Détachez-moi d’abord !
Maud poussa un soupir.
— Tu es insolente et insupportable.
Au ton sec et au tutoiement de Maud, Justine compris qu’elle était autre chose qu’une simple esthéticienne et qu’elle devait bien connaître Léa, pour que celle-ci la mette au courant pour le serre-tête... Elle sut qu’elle n’aurait pas le dessus, car Maud devait connaître la nature de ses rapports avec Léa et savoir qu’elle était son esclave. Avec un nouveau soupir, Maud posa la boule de pâte, et sortit d’un tiroir une sorte de balle en mousse traversée d’une sangle.

— Qu’est ce que c’est ?
— Un bâillon. Avec ça, je n’entendrais plus tes cris, et tu ne feras pas fuir mes clientes. Léa m’a écrit que tu as l’ordre de m’obéir, et que je peux te punir le cas échéant, et je crois que le besoin s’en fait sentir.
— Vous n’avez pas le droit! cria Justine.
Maud s’approcha du visage de Justine, qui serra les dents autant qu’elle put. L’esthéticienne lui pinça le nez d’une main, pendant que l’autre, avec une force et une adresse inattendue, obligeait sa bouche à s’ouvrir. e d’ouvrir la bouche pour respirer, elle sentit sa mâchoire ouverte par une main de fer qui introduisit la boule de mousse, trop grosse, en force dans sa bouche. Puis elle serra fortement la sangle autour de la tête. Un filet de salive commençait à couler par les commissures distendue, sur le menton. Humiliée, immobilisée et totalement offerte, Justine vit les mains de Maud continuer l’épilation. La douleur des poils arrachés était vite estompée par le contact de la pâte. Justine poussa un cri étouffé par le bâillon quand Maud officia entre ses lèvres, au plus intime d’elle-même. Puis, actionnant un levier, Maud releva les repose-pieds vers les épaules de Justine, tout en les écartant. Les fesses relevées, les jambes écartelées, Justine se sentait encore plus humiliée, les fesses écartées ainsi exposées, à la merci de Maud. Celle-ci y posa une boule de pâte presque brûlante et se mit à la faire aller et venir. Justine essaya de crier et d’échapper à la douleur, mais en vain. L’anus et le sexe de Justine la brûlaient, lui envoyant des ondes de chaleur dans tout le ventre.
— Soit patiente, s’est presque fini. Je vais te mettre une pommade apaisante, qui empêche la repousse des poils. Au début ça pique un peu, mais après tu seras soulagée. Tu es mignonne, tu es fendue très haut.
Elle étala rapidement un onguent entre les cuisses de Justine. Celle-ci se tordit dans ses liens tant la brûlure était intense et son bâillon laissa passer des gémissements, tandis que la salive coulait de plus belle sur son menton.
Maud étala soigneusement la pommade, insistant entre les lèvres jusqu’au clitoris, à l’entrée du vagin, autour de l’anus, y forçant même deux doigts, ce qui la fit tressaillir.
— Tu es vraiment étroite...
Une bienfaisante chaleur avais fait place à la brûlure, et de sentir la douceur des caresses de Maud détendit Justine qui sentit une vague de désir monter. Maud continua avec instance et arrêta quand Justine se tordit dans ses liens, au bord de l’explosion, la laissant humiliée de frustration et implorant les caresses en ondulant du bassin.
— Si tu es sage, je te laisserai te caresser toi-même, dit-elle en souriant. Mais assez joué. Regarde ce que Léa a fait préparer pour toi.
Elle approcha de son visage un anneau d’or jaune brillant de trois centimètres de diamètre et quatre millimètres d’épaisseur. Une partie de l’anneau était plus épaisse et aplatie, portant le mot “Léa” incrustés en or blanc. L’anneau était ouvert et les extrémités prévues pour s’emboîter définitivement.
Maud redressa la table sous la tête de Justine.
— Comme ça, tu pourras bien voir. Ce n’est pas très douloureux.
Puis elle pris une sangle avec laquelle elle fixa solidement le bassin de sa patiente à la table. Elle prépara ensuite ses instruments, les désinfecta à l’alcool et mis des gants de chirurgien. Elle frictionna ensuite les lèvres et le clitoris de Justine à l’alcool, réveillant une brûlure exquise et cruelle dans son ventre. Puis elle tira la peau juste sous le clitoris et la y fixa soigneusement une pince aux bouts ronds, aplatis et fendus. Justine se débattait comme elle pouvait, donnant des coups de reins.
— Tu n’es vraiment pas sage. Arrête, sinon je vais te faire mal. Tu ne voudrais pas que je te blesse à cause de toi ?
Elle lui montra un tige d’acier de quatre millimètres de diamètre, dont l’extrémité était affûtée en biseau.
— N’oublie pas que ce tu as juré à Léa...
Justine, dont la salive avait coulée jusqu’entre ses seins, se sentait totalement impuissante, vaincue, et pleurait de peur et de honte.

Maud approcha doucement la pointe du trou de la pince et Justine senti une piqûre vive dans sa chair la plus intime. Puis elle vit Maud pousser la pointe lentement, mais fermement. La douleur se fit plus vive et Justine ne put que gémir et bouger la tête spasmodiquement de droite à gauche, tant elle était bien maintenue. La peau se distendait de l’autre côté de la pince et se déchira soudain, laissant passer le poinçon et arrachant un nouveau gémissement à Justine.
— Regarde, c’est presque fini. Il n’y a plus qu’a mettre l’anneau en place.
Maud continua à enfoncer la pointe, la poussant avec l’extrémité de l’anneau jusqu’à ce qu’elle dépasse de l’autre côté. Elle nettoya les extrémités de l’anneau, et avec deux pinces, les emboîta de force l’une dans l’autre. Puis elle enroula une mince bandelette d’or autour du joint et la fit fondre avec un briquet chalumeau.
— Ça chauffe un peu, mais il n’y a pas d’autre solution. fit elle avec un sourire.
Incapable de répondre à cause du bâillon, Justine se tortillais entre ses liens, sans pouvoir échapper à la douleur qui s’irradiait dans son ventre.
Quand Maud eut fini, l’anneau était uniformément lisse, sans aucune trace d’ouverture.
— C’est terminé. Maintenant, tu es la propriété de Léa, comme tu l’as voulu. Tu mettras la pommade que je te donnerai, et dans une semaine ça sera cicatrisé. Mais tu as été bien sage, et tu m’as bien compliqué la tâche. Je ne pensais pas le faire aujourd’hui, mais je vais t’élargir un peu par derrière. Tu me dira merci plus tard.
Justine fit non de la tête avec véhémence, le regard implorant. Sans en tenir compte, Maud plongea sa main dans un pot d’huile aromatique et dit avec un sourire carnassier :
— Tu verras, ça chauffe un peu...
Justine l’implorait du regard, mais en vain. Trois doigts serrés écartelèrent sa rosette et s’enfoncèrent profondément. Elle crut que son sphincter allait éclater, tant la douleur était vive. Les doigts se retirèrent complètement, pour forcer le passage à nouveau. C’est alors que l’huile fit son effet. C’était comme un fer chauffé au rouge plongé au plus profond d’elle-même. Elle ne sentit pas les sangles qui lui rentrait dans la chair, cherchant désespérément à échapper à l’atroce douleur en se cambrant au maximum. Le bâillon arrivait à peine à ses cris. Maud retira ses doigts, la laissant pantelante.
— Demain, tu ne sentiras plus rien, et la prochaine fois, je pourrais mettre quatre doigts, ou toute la main.
Elle caressa la joue de Justine et ôta son bâillon. Celle-ci, la mâchoire raide, ne pouvait prononcer un mot et était dans un état second. Maud lui caressa de nouveau la joue et détacha ses mains.
— Regarde, tu es toute belle, lisse comme une statue, avec l’anneau d’or de Léa juste sous ton clitoris. Tu devrais me remercier, sourit-elle.
Brisée, Justine balbutia :
— Merci, Madame. Je vous demande pardon pour le mal que je vous ai donné.
Maud éclata de rire et l’embrassa sur la bouche. Justine, s’en même s’en rendre compte, lui rendit son baiser avec langueur en l’enlaçant dans ses bras. Maud s’écarta et rit de nouveau.
— Tu es vraiment gentille. Reviens dans quinze jours pour que je t’épile de nouveau. Après, tu seras tranquille pour un mois. Pendant une semaine, tu mettras la pommade sur l’anneau et tu le feras coulisser. Voila le tube. Je te remets un petit paquet que tu donneras sans l’ouvrir à Léa. Maintenant, rhabille-toi.
Elle lui essuya les fesses avec un linge, détacha ses chevilles et l’aida à se mettre debout. Les jambes flageolantes, Justine prit son string de tulle.
— Ne le mets pas, ça va t’irriter. Tu ferais mieux de ne pas mettre de culotte pendant deux jours. Donne le moi.
Justine enfila son tee-shirt, sa mini-jupe et ses escarpins. Elle n’avais pas mis de soutien-gorge pour venir. Peu après, elle se retrouva dans la rue avec la petite boîte fermée dans la main.

Elle se dirigea vers le métro. À chaque pas, le lourd anneau d’or tressautait en lui cognant les lèvres et tirait sur son clitoris. Tout son entre-jambe était brûlant et elle avait l’impression que son anus était grand ouvert, attendant qu’on le pénètre. Elle sentait l’air frais circuler sous sa mini-jupe, et jamais elle ne s’était sentie aussi nue, offerte à tous les regards.
Arrivée dans le métro, elle aurait voulu rester debout pour ne pas avoir la honte de se montrer nue sous sa mini-jupe, avec un anneau brillant perforant son sexe épilé. Elle tremblait sur ses jambes, et dut s’asseoir. Elle serra ses genoux au maximum et les tourna vers la fenêtre. Elle sentait sous ses fesses nue la banquette poisseuse. Une jeune fille noire, en jean et baskets, s’assit à côté d’elle. Ses cheveux noirs était lissés sur sa tête, maintenus par un chignon serré. Elle dévisagea Justine avec insistance.
— Je t’ai vue à la soirée de l’autre jour, tu étais avec Léa. Tu avais l’air de ne pas t’ennuyer... dit-elle avec un grand sourire.
Justine rougit et ne répondit pas.
— Je connais Léa. Je l’aide de temps en temps à faire le ménage chez elle. Je m’appelle Tina.
Elle saisi brusquement la boîte et la décacheta d’un coup d’ongle.
— Rends moi ça !
La jeune noire sorti bien haut le string de la boîte.
— Je vois que tu n’as pas eu le temps de remettre ta culotte, rit-elle.
Justine rougit de plus belle et se sentait l’objet de tous les regards.
Tina examina le contenu de la boîte, y remis le string et, sans que Justine ait pu faire un geste, elle souleva sa mini-jupe, offrant aux regards le sexe nu et épilé, titilla l’anneau qui lançait des éclats dans la lumière crue du wagon et retira vivement sa main. Ça n’avait duré qu’une seconde, mais Justine sursauta.
— Je t’interdis...
— Tu n’as pas perdu de temps pour devenir l’esclave de Léa.
— Comment sais-tu ça ?
— Tu vois, tu viens d’avouer... Mais tu n’as pas encore appris que tu n’as plus le droit d’interdire !
Justine ne savait plus où se mettre.
— Aller, je plaisante, dit-elle avec un grand rire.
Elle lui rendit la boîte.
— On se reverra sûrement.
La jeune noire lui caressa furtivement la cuisse et descendit de la rame.

Maud ouvrit la porte à Justine.
— Ça c’est bien passé, ma chérie ?
Justine se jeta dans les bras de Léa en pleurant.
— J’ai le ventre et les fesses qui me brûlent, murmura-t-elle dans un sanglot, et tout le monde dans le métro a vu que j’étais nue et épilée sous ma jupe, et que j’ai un anneau dans le sexe, à cause de cette fille, Tina, qui a en plus ouvert la boîte que m’avais donné Maud pour toi...
— Tu ne doit pas avoir honte de ton corps, n’oublie pas qu’il m’appartient, comme toi... Maud t’as punie ?
Justine fit oui de la tête, honteuse.
— J’en étais sûre... Ne désobéis plus jamais à Maud. Un jour, elle était vraiment en colère après son esclave Claire et elle l’a tellement fouettée que Claire a dû rester deux jours au lit. Elle a encore des marques sur le sexe.... Elle est très sévère et pour elle, une esclave qui fait une bêtise est coupable de l’avoir faite, quelle que soit la cause réelle.
Justine continuait à pleurer, serrant Léa dans ses bras, la tête dans le creux de son épaule.
Léa la berça doucement dans ses bras.
— Ne pleure plus, ma chérie. Ce n’est rien, ça va passer.
Elle l’embrassa tendrement.
— Aller, déshabille-toi et montre moi comme tu es jolie, maintenant.
Justine enleva son tee-shirt et sa mini-jupe, exhibant sa vulve lisse où brillait l’anneau traversant sa chair.
Quand Justine fut entièrement nue, Léa la fit asseoir sur le canapé, les jambes écartées. Elle tira doucement l’anneau vers le haut. Justine gémit et souleva son bassin pour atténuer la douleur.
— Tu es adorable, comme ça. Montre moi tes fesses, maintenant.
Justine s’agenouilla devant le canapé et posa sa tête sur l’assise en écartant ses genoux et en se cambrant. Ella poussa un cri quand Léa lui lécha l’anus.
— Arrête, ça brûle, j’ai la peau à vif, supplia Justine.
— Tu vois, grâce à Maud, ton anus est aussi sensible qu’un clitoris. C’est comme si tu en avais deux, dit-elle en riant. Maintenant lève toi et donne moi la boîte, que je vois ce que Maud m’envoie.
Justine lui tendis la boîte, mal refermée. Léa en sorti le string et le tendit à Justine.
— Va le ranger, ma chérie.
Puis elle en sortit un tube de pommade et s’exclama:
— Maud m’envoie un bâillon! C’est vraiment que tu as du être impossible!
Justine baissa la tête.
— J’ai eu peur quand elle m’a attaché sur sa table, et en plus, j’avais mal... Et elle m’a fait encore plus mal pour me punir : elle m’a défoncé l’anus et brûlée avec son huile infernale...
— Elle a bien fait. Elle devait t’élargir un peu et elle a pris son huile spéciale pour te punir. Tu dois apprendre à être soumise, comme tu l’as jurer. D’ailleurs, je t’avais promis que je te punirais si tu n’étais pas sage. Et je ne l’ai pas encore fait alors que la boîte qu’elle t’avais confiée était ouverte.
— C’est Tina qui a ouvert la boîte, elle me l’a arrachée des mains...
— Oui mais c’est à toi qu’on l’avait confiée, c’est donc toi la fautive.
Elle sourit gentiment et ajouta doucement :
— Moi, je tiens mes promesses... Tiens : je t’ai amené des nouvelles chaussures, regarde.
Elle revint avec une paire d’escarpins à haut talon, plus haut que Justine n’en avais jamais porté.
— Viens les essayer, je suis sûre qu’ils t’iront bien.
Léa lui mit les escarpins, et ferma les larges brides autour des fines chevilles.
— Lève toi et viens.
Justine se leva. Elle avait l’impression de marcher sur la pointe des pieds et la hauteur des talons la forçait à se cambrer au maximum, offrant ses fesses fermes et rondes comme si elles attendaient d’être caressées. Arrivées à la porte de la cuisine, Justine vit deux anneaux accroché dans le bâti de la porte. Un à hauteur d’épaule, avec une courte chaîne terminée par deux bracelets, et l’autre, en dessous, supportant une poulie avec une corde. Léa ramena les bras de Justine en arrière et attacha ses poignets aux bracelets de cuir, la forçant à se pencher en avant. Puis elle attacha un bout de la corde autour de la cheville gauche en passant une boucle sous l‘escarpin, passa l’autre bout dans la gorge de la poulie, tira dessus pour lever le pied gauche de trente centimètre et le fixa sur le pied gauche. Justine était en équilibre précaire, debout sur le pied droit, vacillant sur son talon aiguille.
— S’il te plaît, implora Justine.
— Je suis désolée, ma chérie. Tu as désobéi deux fois et je suis obligée de te punir. Mais comme je t’aime bien et que Maud t’a déjà punie, je ne t’infligerai qu’une punition. D’ailleurs, je pense que tu dois aimer être attachée, ajouta-t-elle en faisant allusion à la nuit où elle avait surpris Justine écartelée sur son lit.
Justine rougit en baissant la tête. Lui caressant la joue, Léa demanda :
— Alors qu’est ce qu’on dit ?
— Merci, balbutia Justine, soumise.
— Si tu veux changer de pied d’appui, n’oublie pas de sauter, sinon tu perdra l’équilibre et tu meurtrira ton nouveau clitoris sur le bâti de porte.
En disant cela, elle enfonça son index dans l’anus de Justine, qui cria et dut sautiller pour retrouver son équilibre.
— Bon, je te laisse, j’ai une course à faire.
Elle l’embrassa tendrement sur la bouche, caressant son sexe doux et lisse.
— Surtout, soit bien sage, ma petite esclave punie!
— Je t’en supplie, ne part pas en me laissant comme ça. Je te demande pardon.
— Ça ne sera pas long, une heure ou deux.
— Pitié, soit indulgente, gémit-elle.
Déjà elle commençait à fatiguer et devait changé de point d’appui. Elle voulu poser le pied gauche, ce qui leva le pied droit, sans point d’appui, ses jambes basculèrent en arrière, le bâti de porte entra violemment entre ses fesses et elle resta suspendue par les bras tirés douloureusement en arrière. Elle cria, se débattit et parvint, à force de contorsions et de sautillements, à poser son pied gauche en équilibre, le pied droit levé.
— Tu es bien bruyante, ma chérie.
Elle quitta la pièce et revint avec le bâillon.
— Je comprends pourquoi Maud me l’a envoyé. Tu vas le mettre pendant mon absence, je ne voudrais pas que tu ameutes tout le voisinage. Ouvre la bouche.
Justine, qui ne voulait pas subir de nouveau la douloureuse humiliation du bâillon, n’obéit pas.
— Allons, ma chérie. Soit raisonnable. Tu ne voudrais pas une punition supplémentaire, quand-même ? dit-elle en soulevant l’anneau qui tirait sa chaire intime.
Justine ne pouvait soulever son bassin pour échapper à la douleur et tenta de se mettre sur la pointe du pied. Elle faillit perdre l’équilibre et, vaincue par la douleur, ouvrit la bouche, enfin soumise. Léa lui distendit les mâchoires en y forçant le bâillon qu’elle fixa solidement. Puis elle lui tapota affectueusement les fesses et dit :
— J’y vais. Amuse toi bien. Je tâcherai de ne pas être longue.
Une minute plus tard, Justine entendit la clé tourner dans la serrure et resta seule avec ses liens qui lui imposaient de douloureuses contorsions.
Au bout d’une heure et demi, Justine était désespérée. Son visage était ruisselant de ses larmes et de la salive qui coulait par sa bouche douloureuse, contrainte de rester trop ouverte. Elle avait les jambes tremblantes et courbaturées, et croyait que ses épaules allaient se déboîter sous l’action de la chaîne qui maintenait ses bras relevés en arrière. À cause des talons aiguille, elle avait perdu l’équilibre plus de dix fois, et chaque fois son anus et l’entrée de son vagin venaient s’écraser violemment contre l’arête du bâti de porte, irradiant des vagues de douleur dans tout le ventre et lui arrachant des hurlements étouffés par le bâillon. Et, à chaque mouvement, le lourd anneau d’or tressautait en tiraillant douloureusement la chair sous son clitoris. Son sexe et ses fesses étaient en feu et elle avait l’impression d’avoir une barre de fer chauffée à blanc dans les fesses et le vagin.

Elle entendit la clé tourner dans la serrure et la porte claquer. Un fol espoir lui fit battre le cœur plus vite. Léa rentrait!

à suivre...

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